L'Environnement:Etat des Lieux

La Région de Bruxelles-Capitale, c’est…(Données 2020 ou 2021)

19 communes
162 km2
1 219 970 habitants
+9% en 10 ans (source Statbel selon IBSA)
1 personne sur 5 vit seule Les personnes vivant seules représentent près de la moitié des ménages bruxellois. (source Statbel selon IBSA)
592 942 logements
+9% en 10 ans (source Statbel et SPF Finances,selon IBSA)
+ 1/4 de population La population augmente lors des jours ouvrables, dû aux navetteurs (source Statbel, EFT)

De nombreux déplacements

La voiture est utilisée moins d'une fois sur deux par les Bruxellois pour leurs déplacements. Sinon, les Bruxellois choisissent le plus souvent la marche et les transports en commun.

Les modes de déplacements utilisés par les Bruxellois, par rapport au nombre de déplacement - en 2017, les Bruxellois se sont déplacés pour 46 pourcents en voiture, pour 24 pourcents en marchant, pour 21 pourcents en métros, trams et bus, pour 4 pourcents à vélo, pour 3 pourcents en train et pour 2 pourcents avec d’autres modes de déplacement.

Depuis 2000, les modes de transports collectifs et moins polluants ont sensiblement progressé :

+ 1032% de cyclistes par heure de pointe en moyenne(Données 2019 ; source : Pro Velo. -7% entre 2019 et 2021 suite aux confinements)
+ 152% de voyages en transports en commun (métro, tram, bus)(Données 2019 ; source : STIB. -43% entre 2019 et 2020 suite aux confinements)

La voiture reste cependant le mode de transport principal pour les déplacements vers et depuis la Flandre et la Wallonie.(Données 2017 ; source : SPF Mobilité et Transports)

Une activité économique importante à Bruxelles

639 000 emplois, un chiffre stable depuis 2012(Données 2019 ; source : Statbel selon IBSA)
94% des emplois se trouvent dans le secteur tertiaire(Données 2019 ; source : IBSA)
12% de la population bruxelloise en âge d’être active est au chômage(Données 2020 ; source : Statbel)
14% C'est ce que le Bruxellois gagne en moyenne en moins que le Belge(Données 2019 ; source : Statbel)
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La qualité de l’air extérieur

La pollution de l’air a un impact sur la santé humaine et l’environnement.

Une grande amélioration a été constatée sur les 30 dernières années, mais des efforts sont encore nécessaires pour certains polluants qui affectent notamment les voies respiratoires - les particules fines et oxydes d’azote (NO₂).

A aujourd’hui, la qualité de l’air extérieur est jugée - Assez bon

Impact des particules fines sur la santé

L’impact des particules fines sur la santé dépend de leur nature chimique et de leur taille (les particules plus fines pénètrent plus profondément dans les voies respiratoires).

Principaux émetteurs de particules fines

Les particules fines proviennent principalement des émetteurs suivants - pour 36 pourcents du transport routier, pour 24 pourcents du résidentiel, pour 11 pourcents de la gestion des déchets, pour 9 pourcents du tertiaire, pour 1,3 pourcents de la production d'énergie, pour 0,5% de l’industrie et pour 18 pourcents d’autres émetteurs.

(Données 2020)

Les émissions de particules fines en diminution

Emissions primaires totales de particules fines (PM₁₀)

Emissions primaires totales de particules fines (PM10) - entre 1990 et 2005, ces émissions de particules fines sont passées d’environ 1700 tonnes à 700 tonnes, soit moins 60 pourcents en quinze ans. Entre 2005 et 2017, ces émissions sont descendues en dessous de 500 tonnes, soit moins 36 pourcents en douze ans.

Concentrations en dioxyde d’azote (NO₂)

Le NO₂ est un composé chimique que l'on trouve également dans l'air, à ne pas confondre avec les particules fines. Les concentrations mesurées par les stations de mesure prises en compte respectent les objectifs européens (40 µg/m³) mais pas les nouvelles recommandations de l’organisation mondiale de la santé (10 µg/m³).

En 2019, 16 microgrammes par mètre cube

Concentration moyenne annuelle de NO₂ minimale : mesurée dans un environnement résidentiel
(Données 2021, probablement influencées par les mesures COVID)

En 2019, 34 microgrammes par mètre cube

Concentration moyenne annuelle de NO₂ maximale : mesurée dans un environnement trafic
(Données 2021)

Les principales sources de dioxyde d’azote

En moyenne annuelle, 45% de la concentration en NO₂  mesurée sont liés à une cause externe à la Région bruxelloise (pollution de fond et contribution transrégionale), 11% correspondent à une pollution urbaine de fond et 44% sont liés au trafic.

(Données 2015-2019)

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Consommation totale d'énergie de la Région

La Région de Bruxelles-Capitale a consommé 17.625 GWh en 2020 (essentiellement du gaz naturel, de l’électricité et des carburants et autres produits pétroliers).

Les principaux consommateurs sont: (Données 2020, avec influcence des mesures COVID)

38% les logements
36% les bureaux
21% les transports

Consommation totale d'énergie de la Région

Consommation totale d'énergie de la Région

Entre 2004 et 2017, la consommation d'énergie a baissé de 17 pourcents

Consommation d’énergie des logements

12 091 kWh C’est ce que consomme chaque ménage en moyenne en un an, soit l’équivalent de 5 réfrigérateurs d’une puissance moyenne de 300 Watts qui fonctionnent 24h sur 24 pendant un an.(Données 2020)

Cette consommation est liée à(Données 2020)

la cuisson pour 3 pourcents, les équipements éléctriques pour 13 pourcents, le chauffage de l'eau chaude sanitaire pour 15 pourcents et le chauffage des logements pour 68 pourcents.



-39% depuis 1999 Cette baisse s’explique, entre autres, par le comportement des citoyens qui font attention à leur consommation (ou doivent le faire vu le prix de l’énergie), à l’amélioration de l’isolation des bâtiments et à l’évolution de l’équipement des ménages.
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Émissions de gaz à effet de serre (GES)

  • -Cela concerne surtout le CO₂
  • -La principale source des émissions est la consommation d’énergie :
55% Chauffage des bâtiments (logements et bureaux)(Données 2020, avec influcence des mesures COVID)
25% Transports
(Données 2020)

Des émissions en baisse depuis 2004

Parallèlement à la réduction de la consommation énergétique

Emissions de gaz à effet de serre

En 2017, près de 3500 ktonne CO2 équivalent de gaz à effet de serre ont été émises. Entre 2004 et 2017, ces émissions ont baissé de 24 pourcents

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Un an de déchets à Bruxelles, c’est :
(Données 2014-2020)

Plus de 1700000 tonnes toutes filières confondues, dont 343000 tonnes de déchets produits par les ménages

282 kg

de déchets collectés par habitant(Données 2020)

Déchets ménagers préparés pour le réemploi et le recyclage

39,8% des déchets ménagers sont préparés pour être réemployés ou recyclés, soit 137.000 tonnes
(Données 2020)
50% C'est l'objectif européen pour 2020
65% C'est la part du sac blanc constituée de déchets pourtant recyclables, dont la plupart sont des biodéchets.
(Données 2019)
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Consommation d’eau de distribution des ménages

Les ménages bruxellois consomment environ deux tiers (69%) du volume total d’eau facturé en Région bruxelloise. Cette consommation resterait l’une des plus basses d’Europe.

96 litres

par habitant par jour en 2019 (Données : 2019)

99 litres

par habitant par jour en 2020 (Données : 2020, avec influcence des mesures COVID)

Une consommation d’eau par habitant stable

Et ce, depuis 2012, après une baisse régulière mais une influence des mesures COVID est observée en 2020.

Consommation d'eau par habitant

La consommation en eau des ménages a baissé de 11 pourcents entre 2005 et 2012 et elle est ensuite restée stable à environ 85 litres par jour par habitant entre 2012 et 2018

L’utilisation d’équipements plus économes en eau, ainsi que les revenus et la sensibilisation des ménages à l’utilisation durable de l’eau expliqueraient notamment cette évolution.

Qualité des cours d’eau et du Canal

L’eau de la Senne est la plus polluée et reste loin des objectifs de qualité, malgré une nette amélioration de sa qualité physico-chimique. La Woluwe est relativement préservée, mais certains polluants sont bien présents et d’autres tendent à augmenter. Les eaux du Canal présentent une qualité intermédiaire, qui a diminué sur le plan biologique.

Senne: Indicateur de pollution - phosphore total (concentration P90) à la sortie de la Région

Depuis 2000, l’objectif bruxellois est de diminuer le phosphore total (concentration P90) à 1 milligramme par litre. En 2001, il était de 5 milligrammes par litre. En 2006, avec la mise en service de la station d'épuration de Bruxelles-Nord, il a baissé à un peu plus de 2 milligrammes par litre. Il s’est stabilisé depuis 2016 à un peu plus de 0,5 milligrammes par litre, rentrant ainsi dans l’objectif bruxellois.

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Une ville «verte»

En 2018, 54 pourcents de la région bruxelloise sont recouverts par la végétation et 14,5% sont des territoires protégés - 3 zones Natura 2000 et 18 réserves naturelles ou forestières.

Espaces cultivés

Agriculture professionnelle: 230 ha de terres agricoles (en majorité des prairies) bénéficient de subsides de la Politique Agricole Commune européenne.
Et environ 20 ha de projets d’agriculture urbaine sont en connexion directe avec les consommateurs locaux.(Données 2020)
Potagers collectifs et familiaux: 79 ha sont cultivés par des Bruxellois sur 392 sites potagers. (Données 2018)

Espaces accessibles aux Bruxellois

25 m2 d'espaces verts accessibles par habitant soit un peu moins d' 1/8 de court de tennis. Mais de différents types, de qualité variable et de répartition inégale.(Données 2020)
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Nuisances sonores liées au bruit des transports

La circulation routière est la principale source de nuisance sonore liée au bruit des transports, loin devant le trafic aérien… mais elle est perçue différemment.(Données 2016)

Plus de 6 habitants sur 10 vivraient dans un environnement sonore relativement bruyant dû au trafic routier
(Données 2016)

La nuit, le sommeil de 3 Bruxellois sur 4 est susceptible d’être perturbé par le bruit routier.

Et celui d'1 Bruxellois sur 10, par le bruit du trafic aérien.

(1 sur 100 en 2020, en raison de la crise sanitaire liée au COVID). (Données 2016-2020)

Où trouver le calme ?

Certains Bruxellois ont la chance de "vivre au calme", dans des quartiers où le bruit moyen ne représente pas une gêne importante. L’impact des transports et les activités économiques, commerciales et récréatives y sont réduits.
Les autres doivent "trouver le calme" en se déplaçant dans des lieux publics et des espaces verts. Malheureusement, ces zones sont rares dans le centre et en première couronne, et pas toujours si calmes…
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Pollution des sols

La pollution des sols (et des eaux souterraines) trouve son origine dans l’urbanisation et le passé industriel du territoire bruxellois. Elle présente un risque pour la santé humaine et pour les écosystèmes.

Les « activités à risque » les plus courantes sont :

Les dépôts de liquides inflammables et citernes à mazout
Les ateliers d’entretien de véhicules et les cabines de peinture
Les dépôts de déchets dangereux
Le travail des métaux
Les dépôts de produits dangereux

Traitement des sols pollués

Entre 2005 et 2021, 922 ha de terrains ont été rendus à nouveau disponibles pour y implanter des activités économiques, des logements ou encore des activités récréatives.

Superficie cumulée des terrains traités

Entre 2005 et 2018, 608 hectares ont été gérés ou dépollués



Les assainissements et les mesures de gestion du risques réalisés ont impliqué le traitement de :

15,9 millions de m3 de terres contaminées, soit plus de 2.200 terrains de foot (FIFA) sur 1 mètre d’épaisseur
6 millions de m3 d’eaux contaminées, soit 2.400 piscines olympiques
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